Epée
• Son poids total est inférieur à 770 grammes.
• Sa longueur totale maximum est de 110 cm.
• La lame en acier est de section triangulaire et de longueur maximum de 90 cm, sa flexibilité est réglementée.
• La coquille ronde est plus grande (diamètre de 13,5 cm) et profonde (entre 3 et 5,5 cm) que celle du fleuret et le passage de la lame peut être excentré.
• La poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à des conditions de forme, de revêtement, de gabarit.
• A l’épée électrique, la lame est terminée par un bouton marqueur électrique devant repousser un poids de 750 grammes.
L’épée est une arme blanche, faite pour la main, avec une lame droite à deux fils de pointe.
En occident l’épée apparaît à l’époque préhistorique environ au deuxième millénaire avant Jésus-Christ, comme dérivé du poignard plus compact.
La spécialisation de la technologie dans la fusion du bronze a permis peu à peu d’améliorer en longueur la ligne du poignard qui, en devenant trop longue pour son emploi habituel, permis la naissance d’une nouvelle arme avec une utilisation qui lui est propre.
La forme de la lame recopiait celle du poignard, et conservait la préférence pour les coups de pointe : une nervure centrale robuste, dans les modèles les plus évolués, accompagnée de deux autres moins importantes sur les deux faces de la lame, en garantissant la rigidité même dans un coup violent.
Comme déjà lors du passage du cuivre au bronze, de la même façon quand le bronze fût remplacé par le fer, les structures formelles de l’épée coexistèrent pendant plusieurs siècles ; le choix pour l’un où l’autre métal semble localement déterminé par les possibilités économiques et la capacité technique.
Que ce soit chez les Goths, les Alamans, les Lombards ou les Francs, les épées étaient semblables car elles représentaient l’expression d’une technique de combat unique. Elles avaient toutes une lame plutôt large, longue de plus de 80 cm avec des fils parallèles presque jusqu’à la pointe en forme d’ogive. Une grande rainure centrale traversait toute la lame.
Au début de la période romane ( XIème – XIIIème siècle ), l’épée tend à élargir le moulage de la lame et à allonger le bras de la garde. Tout au long du siècle, l’épée présente une lame large et une pointe non arrondie bonne seulement à donner des coups de tranchant.
Après l’époque romane, l’infanterie joue un rôle déterminant dans la tactique du combat au XIVème siècle avec le développement des troupes de métier pour lesquels on fabrique des épées à lame large à deux fils.. L’épée de guerre fait parie de l’équipement de guerre et des jeux guerrier. Il existait également l’épée pour le cheval, l’épée à pied, l’épée pour la chasse ou celle pour porter dans les cérémonies.
Au cours du XVIème siècle l’arme tend de plus en plus à avoir un caractère symbolique où le côté spectaculaire a le dessus.
De même l’épée tout en étant maintenue dans la vie civile, s’éloigne de plus en plus de l’idée de combat, se transforme doucement en épée courte et devient enfin seulement un complément à certains habits de cérémonie ou à des uniformes officiels ou civils.
Avec la progression des défenses, l’apparition des arceaux puis des pontets, des arrêts, de la garde et des branches, l’épée prend une configuration précise qui détermine le fil et le faux, l’intérieur et l’extérieur.
Au XVIIème siècle on arrive à offrir une protection valable pour la main en plaçant le pontet avec deux valves solides, et enfin une protection totale grâce à une calotte sphérique.
L’épée qui ne servait plus dans les combats, s’était transformée avec la mode en une petite épée légère utilisée pendant presque tout le XVIIIème siècle.
Aux XIXème siècle elle survécut dans certains cercles ou académies privées et fut remplacée dans l’armée par le sabre, beaucoup plus fonctionnel.
Devenue activité sportive à la fin du XIXème siècle, l’épée est aujourd’hui une arme d’estoc d’une longueur maximum de 110 centimètres et d’un poids inférieur à 770 grammes. La lame d’acier de section triangulaire sans bords coupants a une longueur totale de 90 cm.
L’épée est devenue électrique en 1936 et contrairement au fleuret et au sabre, il n’a pas de conventions, le point est accordé à celui qui touche le premier sur n’importe quelle partie du coprs.
Depuis 1985, le principe des compétions à l’épée féminine a été adopté, mis en place lors des Championnats du Monde 1989 et aux Jeux Olympiques en 1996.